• Bonsoir, bonsoir ! Najea à l'appareil ! *toussote* *teste le micro*

    Beaucoup d'entre nous écrivent de la poésie, plus ou moins régulièrement, avec plus ou moins de passion. Ici, déposez-les, Sofia et moi (d'ailleurs, pensez pas que faudrait lui dire de passer faire un tour, un jour ? ^^) pourrons les publier ! Avec un petit commentaire sur nos ressentis personnels. :)

    Voilà, pro de la forme ou jeteur de vers au hasard, poète chevronné ou apprenti dont c'est le premier essai, déposez ici le fruit de vos écrits ! (J'allais dire rimes, mais, non, les rimes ne sont pas obligatoires. Pardonnez-moi. ^^)


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  • (Image provenant de Les produits laitiers)

     

    J'inaugure cette rubrique par une recette sucrée !

     

    Assez peu connu, plutôt simple, et pourtant excellent, le gâteau basque est une pâtisserie traditionnel venant, eh bien, du Pays Basque !

    Pour l'instant 'racontage de vie', j'ai de la famille là-bas, et lorsque nous y allons, il y a souvent un gâteau basque sur la table !

     

    Voici donc la recette officielle, par Eguzkia (association de promotion du Gâteau basque de qualité) ! Je l'ai bien sûr reformulée.

     

     

    Ingrédients :

     

    Pour la pâte, vous aurez besoin de :

     

    > 300 grammes de farine ;

    > 120 grammes de beurre ;

    > 200 grammes de sucre ;

    > 2 œufs ;

    > 3 pincées de sel ;

    > 2 cuillères à soupe de rhum (variante : vanille liquide) ;

    > 1 sachet de levure chimique.

     

    Pour la crème, il vous faudra :

     

    > ½ litre de lait entier ;

    > 125 grammes de sucre semoule ;

    > 40 grammes de farine ;

    > 3 œufs ;

    > 2 cuillères à soupe de rhum (variante : vanille liquide).

     

     

    Préparation :

     

    Dans un saladier, mélangez le beurre ramolli et le sucre cristallisé, puis ajouter la farine, la levure, les œufs, le sel et l'arôme. Mélanger jusqu'à formation d'une boule de pâte qu'il faudra laisser durcir au réfrigérateur à +4°.

     

    Pour la crème, dans un bol, fouettez les œufs et le sucre semoule, ajoutez la farine et bien mélangez. Portez le lait à ébullition, précipitez la moitié du lait dans le bol contenant la préparation. Fouettez quelques instants puis remettez cette préparation dans le reste du lait resté dans la casserole. Portez à ébullition sans cessez de remuer, pendant 3 à 4 minutes. La crème doit être bien prise. Ajoutez le rhum en fin de cuisson et laissez refroidir à température ambiante.

     

    Pendant ce temps, beurrez un moule de 22 cm de diamètre, le farinez. Prenez la pâte, la travaillez légèrement, et l'étirez sur une épaisseur de 4 à 5 mm. Prenez-en un peu plus de la moitié pour garnir le moule, abaissez les bords. Une fois la crème refroidie, garnissez le moule. Allongez la pâte restante pour faire le "couvercle". Dorez-le à l’œuf et rayer-le à l'aide d'une fourchette .

    Mettez à cuire à 160° durant 40 minutes environ.

     

    Ne le dégustez que bien refroidi, et même le lendemain, il n'en sera que meilleur !

     

     

    Petite variante : on peut remplacer la crème par de cerises noires !

     

     

    Voilà pour cette première recette, n'hésitez pas à commenter, à dire votre avis, si vous connaissiez ou non le gâteau basque...

    En outre, vous pouvez me proposer des recettes, que je publierai si vous le souhaitez ! ^^

     


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  • Allez je me lance pour cette rubrique ! Voici un texte que je range dans la catégorie "Exercice de style". J'aime beaucoup faire ça, ça permet d'écrire des choses, abouties ou pas, et en même temps de s'exercer et s'entraîner à manier les mots... que du bonus donc ! Ici, j'ai pioché au hasard cinq mots dans le dictionnaire (sans regarder, juré !) et je me suis posé la contrainte d'écrire un texte avec. En découvrant les mots, il m'est venu naturellement, et je l'affectionne... j'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture !

    Mots piochés : Gazeux-euse ; nuageux-euse ; pédopsychiatre ; salant-s ; éclairer-é-ée

    Un homme

    Yohann Legrand était un homme solitaire, presque austère. De grande taille, il était brun, dégingandé, avait les yeux sombres et la peau terne, un peu rugueuse. Ses traits étaient émaciés, son nez aquilin, ses lèvres fines. Ses yeux noirs étaient profondément enfoncés dans leurs orbites, soulignés par des sourcils broussailleux et des cernes violacées. Il adoptait la courbure de tête des hommes grands, cette posture presque timide, comme pou s'excuser de dépasser les autres. Il portait des costumes sombres,  chaque jour un différent. Yohann Legrand n'était pas beau, non, et pas vraiment sociable ce qui faisait qu'il n'avait pas ou très peu d'amis, et que personne ne le connaissait réellement. Pourtant, d'un point de vue objectif, il aurait valu la peine que l'on s'intéresse à lui. Il était pédopsychiatre dans un hôpital, où il avait un bureau personnel, clair, lumineux, décoré de dessins d'enfants, avec des jouets dans un coin et un tapis vert pomme. Il était en apparence si différent de son bureau que nul n'aurait pu croire qu'il en était le propriétaire. Le personnel de l'hôpital, les aides-soignants et les autre médecins avaient un peu peur de lui, comme s'il était au-dessus, à un autre niveau, comme s'il appartenait à une autre dimension. Et lorsque ceux-ci devaient travailler avec lui, ils le traitaient toujours avec un grand respect empreint de distance. Mais le docteur Legrand n'y prenait pas garde. Il semblait enfermé dans sa bulle. Il se réveillait tous les matins à six heures tapantes, buvait un verre d'eau gazeuse, se lavait, déjeunait, lisait un journal sans jamais le finir, enfilait son costume, attrapait son cartable, fermait sa porte d'entrée, sortait du hall de l'immeuble Haussmannien dans lequel il vivait, traversait la rue et marchait dix minutes pour arriver à l'hôpital où il déclinait son identité et prenait la relève du médecin de nuit, après un bref hochement de tête en guise de salut. Et il recommençait tous les matins, inlassablement; Et puis un jour, il ne se présenta pas à l'hôpital. Il ne répondait pas quand on l'appelait, son portable gisait au fond d'une poubelle. Pourtant, comme chaque matin, il s'était préparé et était sorti de chez lui. Mais ce matin-là, Yohann Legrand n'avait pas pris la direction de l'hôpital. Il avait levé la tête, contemplé le ciel gris et nuageux, humé l'air chargé d'électricité, cet air lourd des jours sans lumière. Il avait marché plusieurs heures, à travers la ville, puis la banlieue, le long de la route, puis sur un sentier, sans jamais regarder en arrière. Enfin, il arriva à destination. C'était un coin perdu, désert. Les herbes hautes lui arrivaient au-dessus des genoux, jaunies par l'été presque entamé. Il parcourut encore une trentaine de mètre et grimpa sur une butte terreuse. De là, il pouvait enfin la voir; L'étendue d'eau s'étalait devant lui, sans une vague. Il s'agissait d'un marais salant.  L'odeur reconnaissable entre mille lui parvint aux narines. Il frémit. Il n'avait pas respiré cet air depuis longtemps, trop longtemps. Yohann Legrand poursuivit son chemin, crapahuta à travers les broussailles, slaloma entre les pierres. Il fit quelques pas dans l'eau, sentant les algues et la vase contre sa peau. Il paraissait décalé dans ce décor sauvage avec son costume gris et son cartable en cuir; Mais il s'en fichait, cet endroit signifiait tellement de choses pour lui. Une rafale de vent s'engouffra dans sa veste et il respira un grand coup. Il n'y avait pas de bruit hormis celui des gouttelettes de pluie qui s'étaient mises à tomber, perçant la surface d'huile du marais de mille et un petits cercles. Il grimpa sur l'un des sentiers terreux qui traversaient le marais et s'arrêta. En plein milieu. Soudain, il la revoyait, avec sa robe légère, flottant au vent, et sa main sur son chapeau de paille pour l'empêcher de s'envoler. Il la revoyait, pieds nus au milieu des herbes, ses courts cheveux bruns en bataille et ses yeux... ses yeux rieurs, remplis de bonté et d'intelligence, sa bouche charnue. Il revoyait sa main tendue vers lui. Il la revoyait toute entière, éclairée d'une lumière douce et chaude. Il la revoyait oui... elle paraissait tellement réelle... Il sourit dans le vague, d'un sourire triste et heureux à la fois. C'était son anniversaire aujourd'hui, et Yohann lui avait apporté un cadeau. Mais il ne lui offrit pas. Pas encore. Il attendrait le crépuscule pour se remémorer ce qu'elle aurait dit. Encore une année qui passe ! Je vais bien en profiter, promis ! Mais... cela faisait cinq fois qu'elle n'avait pas eu l'occasion de prononcer ces mots. Cinq fois que ses bougies n'avaient pas été soufflées. Oui, cela faisait cinq ans qu'Annie était morte.

     

    Epilogue

    Yohann Legrand ne retourna pas au travail le lendemain. Ni le jour d'après, d'ailleurs. Personne ne le revit jamais. Il avait disparu, s'était évaporé. Yohann Legrand avait finalement choisi d'être libre. Yohann Legrand s'était enfin envolé.

     


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  • Type : Manga & animé

    Créatrice : Mizuho Kusanagi

    Éditeur : PIKA ÉDITION

    Titre original : Akatsuki no Yona

    Titre français : Yona Princesse de l'Aube

    Année : 2010

    Catégorie : shôjo (mais ne vous fiez pas aux apparences !)

    Genres : fantastique, épique, romance, quête

    Public : tout public

    Couverture du tome 1 :

    Chronique #2 : Akatsuki no Yona

    Résumé de la série :

    Yona, princesse du royaume de Kôka, a grandi dans l'insouciance, choyée par le roi et protégée par son garde du corps et ami d'enfance le puissant guerrier, Hak. A l'approche de ses seize ans, Yona est heureuse : son cousin et amour secret, Soo-won, vient lui rendre visite pour célébrer son anniversaire. Mais ce soir-là, une terrible tragédie survient, et sa vie va être bouleversée à jamais !

    Une héroïne forte et émouvante dans une fresque épique pleine d'aventures, de magie et de romance !

     

    Mon avis :

    Malgré ce résumé un peu cucul et bien trop réducteur (ah non, décidément, je ne l'aime pas du tout !), Akatsuki no Yona est un très très bon manga. Le style de dessin, est certes un peu vieillot, mais on s'y habitue et je trouve qu'il colle très bien à l'univers de la série, à mi-chemin entre dessin de shôjo des années 80 et style contemporain.

    Je ne suis pas une fan invétérée de shôjos, que je trouve bien souvent cucul, niais et parfois même sexistes, c'est pourquoi, en comparaison, celui-ci m'a tant plu ! Quand j'ai eu fini le tome 1, ma première réaction fut : "Ah beh voilà ! Enfin une héroïne qui bouge ses fesses et qui prend son destin en main ! " parce que Yona ne se contente pas de pleurer et d'être sauvée par son valeureux guerrier, non, Yona prend les armes et part reconquérir son destin ! Et ça fait tellement, tellement de bien de voir un shôjo qui transgresse les codes de "la-belle-princesse-sauvée-par-le-preux-chevalier" !

    Le premier tome plante le décor, l'intrigue et nous présente les personnages en profondeur, sans qu'on ne le remarque forcément... Et l'action commence vraiment, en quelques sortes, elle s'intensifie dans le second tome. Et de tome en tome, on aime de plus en plus Yona, et le reste des personnages, qui sont tous très attachants... Le trait est fin et épuré, le ton passe tout en finesse des moments tristes aux moments légers et joyeux, bref, c'est un véritable plaisir !

    Au risque d'être redondante, ce qui fait sortir Akatsuki no Yona du lot, c'est ce mélange si bien dosé d'aventure (qu'on voit si peu dans les shôjos, habituellement), de batailles sanglantes ( et oui ! Il y a du sang dès... beh... dès le premier chapitre en fait !), de reconstruction personnelle, et d'amuuuuuuur !

    Voilà, j'espère vous avoir convaincu de le lire ou le regarder !

     

    Où regarder l'animé ?

    Sur Youtube ! Il vous suffit de taper "akatsuki no yona" et vous en trouvez dès la première page de très bonne version en vostfr, et de très bonne qualité. Seule la première saison est pour l'instant sortie en animé.


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  • Edward aux mains d'argent

    Film : Edward auw mains d'argent

     

    Titre original : Edward Scissorshands

     

    By : Tim Burton

     

    Scénario : Tim Burton

    Sortie : France : 10 avril 1991

     

    Résumé :

    Il était une fois... Edward, un jeune homme issu de la création d'un savant génial. Il vit seul dans un château, coupé du reste du monde. Jusqu'au jour où une représentante en cosmétiques découvre le jeune homme et l'invite à vivre dans son foyer. Grâce à ses mains-ciseaux, Edward devient vite l'attraction principale des gens du quartier. La vie aurait pu suivre son cours paisiblement, si la jalousie et la peur de la différence n'avaient pas fini par gagner le voisinage...

     

    Mon avis : 
    Tim Burton, pour moi, un réalisateur de génie... et ce film ? Une bonne démonstration de son talent.
    On retrouve dans ce film certaines relations humaines, la peur de la différence, la jalousie, la méfiance... Les personnages sont tous bien différentes, et pourtant, on peut voir une facette commune : la peur de l'inconnu.
    Johnny Depp joue à merveille, le personnage d'Edward est attachant dés la première scène !
    Un vrai coup de coeur sur ce film attendrissant, émouvant !

    Bon visionnage ! ^^


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